Patrick Mathey est pour ainsi dire né sous le signe du cochon. Enfant, chez sa grand-mère espagnole à Murcia, il devint amoureux fou de ces nobles bêtes qui se gavaient de figues sous les arbres.
À six ans, il grattait déjà les pattes du porc qu'on venait de griller. Il plongeait déjà à plein bras dans la chair hachée du chorizo. Les parfums de la madeleine qu'on trempe dans le thé faisaient presque pleurer Marcel Proust ; pour Patrick Mathey, c'est l'odeur du paprika, du piment frais moulu, de la badiane qui lui rappellent ces jours parfaits chez son aïeule.
Plus tard, à Dijon, à la Brasserie du Théâtre, sous l'oeil attendri de Madame Juliette Poupée, il devint à 14 ans l'as des charcuteries traditionnelles bourguignonnes. Cochonnailles de toutes sortes : pâtés en croûte, terrines, mousses de foie...
PATRICK MATHEY... EN QUELQUES POINTS
1980-1990 : RESTAURATEUR PROPRIÉTAIRE DU PÉCHÉ MIGNON À SAINTE-ANNE-DE-BELLEVUE.
1993-2006 : RESTAURATEUR PROPRIÉTAIRE DE L'AUBERGE LA MARÉE-HAUTE AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE
2002 : FORMATION EN AFFINAGE DE PRODUITS DE SALAISON À L'ÉCOLE NATIONALE DES INDUSTRIES DU LAIT ET DE LA VIANDE À LA ROCHE-SUR-FORON, EN FRANCE. STAGE AU PAYS BASQUE CHEZ PLUSIEURS ARTISANS.
2007 : RÉCIPIENDAIRE DU CULATELLO D'ORO, DÉCERNÉ POUR LA PREMIÉRE FOIS EN AMÉRIQUE PAR LE CONSORTIUM DU CULATELLO DI ZIBELLO EN ITALIE. CE PRIX SOULIGNE LA QUALITÉ DU JAMBON CRU DES COCHONS TOUT RONDS.
2008 : PARTICIPATION AU MONDIAL DU BOUDIN À MORTAGNE, EN FRANCE. STAGE EN CHARCUTERIE TRADITIONNELLE FRANÇAISE, PLUS PARTICULIÉREMENT EN FABRICATION DE BOUDIN.
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