"Le cérons liquoreux est une diva dont les apparitions réclament des conditions optimales de maturation…"
C’est une belle histoire d’amour entre un ingénieur Italien accompli et deux domaines viticoles bordelais endormis. Une histoire de passion autour d’une boisson ancestrale et mythique… le vin.
Tout commence au Second empire, sur le domaine du Marquis de Calvimont. Les terres du Château de Cérons sont scindées en deux parties. Ainsi le Grand Enclos du Château de Cérons y gagne son indépendance. Sur la place centrale du village, le portail de la propriété s’ouvre sur une chartreuse qui dissimule l’âme du domaine… L’enclos : dix hectares corsetés entre les habitations du village et ceinturés d’un mur de pierre de trois mètres de haut.
Pareillement, la commune de Saint Sulpice de Faleyrens qui , sur la route de Castillon, tutoie Saint-Emilion du bout de son clocher, est flanquée d’un petit mont où les rangs de vignes s’alignent comme à la parade. Sur les pentes douces, de ce lieu-dit appelé Mondou, 11 hectares ceinturent le chai d’un château qui depuis sa renaissance en 2000 a pris le nom de Mondorion.
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